Si vous suspectez la présence du frelon asiatique (nids ou individus) sur une zone, faites-en le signalement :
- Sur la plate-forme de lutte contre le frelon asiatique du Groupement de Défense Sanitaire Rhône-Alpes
- Ou via l'application Frelon Asiatique
Il est inutile de le signaler à la Mairie ou d’appeler les pompiers. Seul le signalement auprès du GDSRA permet une intervention efficace.
Le groupement gèrera votre signalement jusqu’à la destruction des nids, selon les circonstances locales.
A savoir :
En hiver, les nids visibles sont inoccupés et ne seront de toutes façons pas réutilisés. Il est donc inutile de les signaler.
De nouveaux nids apparaissent à partir de mars/avril suivant la météo. Ceux-là doivent être signalé au plus tôt.
80% des moustiques naissent sur le domaine privé… tout le monde a donc un grand rôle à jouer !
Pour lutter contre la prolifération des moustiques il faut d'abord les priver d'eau :
En supprimant ou vidant tous les endroits et objets pouvant retenir l’eau de pluie, on empêche le moustique, dont le tigre, de pondre et de proliférer !
Les femelles moustique (y compris tigre) privilégient de petites quantités d'eau pour pondre leurs œufs (l'équivalent d'un bouchon d'eau peut leur suffire!). Elles pondent jusqu'à 200 œufs tous les 15 jours qui se développent dans toutes sortes de récipients et réservoirs artificiels où l'eau peut stagner : vases, pots et coupelles, récupérateurs d'eau, fûts, bidons, bondes, rigoles, regards pluviaux, gouttières, terrasses sur plots, ou même dans des objets laissés dans le jardin (jeux d'enfants, pneus, matériel de travaux...).
Le moustique a une durée de vie moyenne d’environ 1 mois.
Pour priver d'eau les moustiques, adoptez les bons gestes :
- Contrôler les récupérateurs d’eau de pluie : même si le récupérateur d’eau de pluie est fermé d’un couvercle, le moustique peut entrer et ressortir par la gouttière. Les solutions : tendre une moustiquaire ou un tissu entre la sortie de la gouttière et la surface de l’eau, vérifier et supprimer toutes les semaines les larves installées ou vider l’eau.
- Éliminer les endroits où l’eau peut stagner, à l’intérieur comme à l’extérieur : coupelles des pots de fleurs, bâches, pneus usagés, encombrants, jeux d'enfants… Pensez aussi à entretenir les sépultures dans les cimetières, lieux propices au développement des moustiques. Petite astuce : Vous pouvez mettre du sable dans les soucoupes de pots de fleurs : l’eau sera présente pour la plante mais le moustique ne pourra pas y pondre.
- Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et notamment les regards où de l’eau peut stagner. Le moustique adore les rétentions de pluie dans un amas de feuilles ou d’autres matières !
- Couvrir les réservoirs d’eau (bidons d’eau, citernes, bassins, piscines hors d’usage…) avec un voile ou un simple tissu pour éviter à l’eau de stagner et au moustique d’y accéder.
- De mai à novembre : faire le tour des extérieurs, une fois par semaine, pour supprimer/vider toutes les petites accumulations d’eau.
- Invitez vos voisins à en faire autant : le moustique tigre par exemple vit dans un périmètre de 150m… faites passer l’information autour de vous !
La fausse bonne idée : "On n'en peut plus de ces moustiques ! Une bonne opération de démoustication réglerait le problème !
Une opération de démoustication tuerait les moustiques qui volent à un instant T, mais le répit ne sera que de quelques jours : de nouveaux moustiques naîtront des larves, à l’abri dans leurs réserves d’eaux stagnantes. Le problème ne peut se régler qu’à la source : supprimer ou vider régulièrement les potentiels lieux de ponte des moustiques.
Les opérations de démoustication ne sont engagées que lorsqu’il existe un risque sanitaire de contamination.
(Source de cet article : Agence Régionale de Santé)
La Mairie agit aussi
Le service Espace public réalise 4 à 5 fois d'avril à octobre des opérations de traitement des zones propices au développement des larves : regards d'eaux pluviales, zones humides, ...
Le traitement est fait à base de biocide qui respecte les normes environnementales : l'usage de produit phytosanitaires (chimique) est interdit.
Une fois le moustique né, il est trop tard et aucune opération de démoustication ne peut être efficace. Le nerf de la guerre, c'est donc l'eau : il faut l'en priver pour l'empêcher de pondre.
Ressources :
La pyrale est un petit papillon nocturne aux ailes blanches bordées de brun. Les chenilles, mesurant jusqu'à 4 centimètres, ont une tête noire brillante, un corps rayé vert et des soies blanches non urticantes.
Des feuilles avec des tâches noires, des toiles de fil de soie et de boulettes d'excréments verte-brune indiquent la présence de l'insecte.
Les chenilles se nourrissent d'abord des feuilles au cœur des arbustes. Lorsque les dégâts deviennent visible à l'extérieur, il est souvent trop tard.
En cas de présence de l'insecte, voici quelques moyens de lutte pour réduire les dégâts :
Surveiller ses buis dès le début du printemps,
- Piéger les papillons mâles avec des pièges à phéromones de mars à octobre,
- Détruire les chenilles soit en les ramassant, soit par pulvérisation sur le feuillage de Bacillus thuringiensis (ou BT), produit homologué en agriculture biologique, disponible en jardinerie,
- Poser des nichoirs à mésanges ou à chauve-souris, grandes amatrices de l'insecte.
- Lâcher des insectes trichogrammes (type tricotop max) dès l'apparition des œufs ou une semaine après l'apparition des papillons "
En cas de ravages importants, éviter une taille sévère, que les buis supportent mal. D'autant plus que, si les chenilles ne sont plus présentes, de nouvelles feuilles peuvent réapparaître. Votre buis n'est peut-être pas perdu.
En savoir +
La tique peut transmettre la maladie de Lyme ou l'encéphalite à tique.
Avec l'Agence régionale de Santé (ARS), apprenez les bons gestes pour éviter les morsures ou que faire en cas de morsure.